En intégrant très tôt l'aventure Homiwoo, Jérôme Rutily a vu sa mission au sein de la start-up évoluer d’un rôle technique pur au cadrage des développements techniques pour assurer la cohérence globale de l’architecture.
Dès les débuts de l’entreprise en 2017, Jérôme Rutily apporte à Homiwoo son expertise de software engineer. Après ses études, cet ancien élève de l’ENSIMAG, une école d’ingénieurs de Grenoble, a collaboré avec de nombreuses sociétés de services numériques. Télécom, transport, énergie, banque, technologie : Jérôme a participé en tant que développeur à des projets touchant à des domaines très variés. Lorsque Adrien, qu’il a connu sur les bancs de de l’école d’ingénieurs, lui propose de participer à l’aventure Homiwoo alors tout juste créée, Jérôme n’hésite pas longtemps.
« Cela correspondait à ce que je cherchais après dix ans dans des SSII, où on voit passer beaucoup de projets sans vraiment savoir ce qu’ils deviennent ensuite », explique-t-il cinq ans plus tard. « En intégrant une entreprise dès son berceau, j’ai eu l’occasion de poser les premières pierres, ça permet de voir le bébé grandir ! », ajoute celui qui s’est formé sur le tas aux spécificités du secteur immobilier.
En tant que software engineer, Jérôme est chargé de concevoir les solutions informatiques adaptées aux exigences métiers des clients. À ce titre, il est amené à travailler sur la quasi-totalité des aspects du métier, de manière généraliste, avec une approche moins centrée sur l’expérience utilisateur et plus sur la donnée. « On manipule principalement des bases de données, et un peu moins les technologies web », résume l’expert, pour qui ce métier nécessite trois qualités phares : rigueur, adaptabilité et curiosité.
Ne pas s’enfermer dans une bulle
Si la rigueur est indispensable pour coder quelque chose de durable, savoir prendre en compte les idées extérieures est aussi fondamental, d’où l’adaptabilité. Quant à la curiosité, il s’agit évidemment d’être capable de rester à la page en allant voir ce qui se fait dans d’autres industries pour s’en inspirer, «car tout bouge très vite dans le monde informatique» rappelle Jérôme. « Des outils qui ont cinq ans peuvent déjà être obsolètes, donc il ne faut surtout pas s’enfermer dans une bulle et continuer à faire tout le temps la même chose ! »
Ce credo résume bien son évolution de carrière, puisque Jérôme Rutily passe désormais moins de temps à coder qu’à aider les autres développeurs à résoudre des problèmes pour s’assurer de la qualité globale du code du produit. Le nouvel intitulé de son métier : «référent technique». Lorsque les collaborateurs d’Homiwoo ont un problème technique, Jérôme les oriente vers la meilleure utilisation des outils à disposition, afin de leur donner les réflexes qui garantissent un résultat optimal. Il s’assure au passage de l’homogénéité des solutions développées. « Avoir des méthodologies communes permet à chacun d’intervenir sur ce que les autres ont fait. C’est d’autant plus important dans une entreprise en croissance, avec de nouveaux collaborateurs qui arrivent », précise Jérôme.
L’importance des retours clients
Ce rôle d’encadrant lui permet de suivre l’avancée de projets qu’il avait contribué à créer, à l’image de la solution de gestion de portefeuille qui permet aux clients d’Homiwoo de réaliser des estimations en masse sur de très importants portefeuilles. « Quand cet outil connaît des évolutions, je n’interviens pas forcément directement dessus, mais je participe toujours aux réunions pour donner les bonnes orientations », détaille Jérôme.
Dans le cadre professionnel, l’un des principaux motifs de satisfaction de Jérôme reste la fierté ressentie lors de retours utilisateurs enthousiastes. « Récemment, Homiwoo participait à un salon où étaient présents beaucoup de nos utilisateurs. L’un d’eux est venu sur notre stand pendant la présentation d’un produit, un rapport intitulé Note d'investissement, et a expliqué aux autres visiteurs à quel point cette solution avait changé sa vie. C’était assez magique de voir une telle démonstration venant d’un utilisateur hyper satisfait!», raconte Jérôme, encore ému.
À ce genre de retours s’ajoute l’ambiance « très bon enfant » de l’entreprise, que Jérôme décrit comme un avantage et un moteur : « Tout le monde, y compris les cofondateurs, a beaucoup d’autodérision et les blagues partent assez vite. On est léger dans le discours pour se permettre d’être sérieux dans le travail ! »